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Une nouvelle année commence... De la presse aux musiques actuelles. En France, le pouvoir, soutenu par les puissances d’argent qui exercent un contrôle toujours plus large sur les médias, démantèle dans tous les domaines les protections sociales et les services publics et creuse les inégalités. C’est dire combien la dissection et la dénonciation des discours mystificateurs, où qu’ils se tiennent, sont plus que jamais indispensables.

Seule certitude, l’incertitude. Huit janvier 09. Ministère de la Culture. Christine Albanel félicite les rapporteurs d’ateliers supposés experts. Ils déclinent une centaine de propositions issues de leur réflexion : répartition des aides de l’Etat, reconnaissance du statut d’éditeur de presse pour les médias du net... Mais ils évitent surtout les sujets qui fâchent : droits d’auteur des journalistes... Le mot d’ordre est : ’Nous proposons, nous n’exigeons pas’. De toute façon, chacun sait qu’in fine, un seul décidera...

Et quand bien même, l’épilogue est déjà écrit. La crise de la presse est internationale. A l’heure d’une explosion et d’une fragmentation de l’offre et de la consommation de l’information, dans un monde numérique de citoyens journalistes, quelle sera encore la place des informateurs professionnels ?

Et pourquoi pas ! Dans un monde de désinformation quotidienne, où est la place du journaliste ? Il existe bien encore quelques voix discordantes comme le Monde diplomatique qui continue à s’engager dans la bataille de l’information libre et indépendante des grands capitaines de l’industrie et de la finance, Dassault, Pinault, Arnault, Bolloré, Bouygues, Lagardère...

Si la presse a ses difficultés, que dire des musiques actuelles ?

Soumises au même diktat du Ministère de la Culture et désormais également placées sous le contrôle direct du même seul petit caporal, leur avenir tient en une phrase : ’Je m’en lave les mains’.

ALJ pense qu’il est vital d’avoir des artistes au travail dans la proximité de son lieu de vie ou de travail. Mais depuis le début de l’année 08, nous assistons à un désengagement accéléré de l’Etat dans le financement public des arts et de la Culture.

Pour ces raisons, des actions de soutien se sont déroulées depuis le début du printemps 08. Elles ont conduit au festival ’Que d’la Gueule’ les 21 et 22 novembre derniers à Lillers. Ces mobilisations afin que les rencontres entre les artistes et les publics se perpétuent ont montré le rôle déterminant de la Culture de proximité au sein d’une société.

En plus d’une programmation régulière de concerts, ALJ prolonge son action tout au long de l’année par un travail d’information, de réflexion, de proposition et de sensibilisation dans différents milieux (périscolaire, musiciens amateurs...).

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